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Directeur de la souscription Responsabilité civie, International, ¾ÅÉ«ÊÓÆµ une division du Groupe AXA

On a parfois l’impression que l’économie collaborative –qui correspond aux entreprises permettant un échange de services et des transactions de pair à pair à travers une plateforme en ligne ou une application– est apparue du jour au lendemain.

Elle devrait pourtant continuer à se développer et à bouleverser nombre d’industries bien établies. Selon PwC, le montant total des transactions que représente l’économie collaborative en Europe devrait passer de 28 milliards d’euros en 2016 à 570 milliards d’ici 2025.

À quoi doit-on attribuer le succès et la croissance de cette économie ?

Les principaux facteurs de succès des entreprises de l’économie collaborative sont leur échelle et leur masse critique ; leur modèle économique ne fonctionne que lorsqu’elles ont un grand nombre d’utilisateurs, des deux côtés de l’échange qu’elles rendent possible.

Bien que les smartphones soient désormais monnaie courante, on a tendance à oublier que l’iPhone et l’iOS –son système opérationnel, auquel tout développeur a accès pour développer des applications– n’ont été lancés qu’il y a onze ans, en 2007.

Or ce sont ces derniers –ainsi que la technologie cloud, la géolocalisation et les avancées dans le domaine du développement de logiciels– qui ont permis aux plateformes d’économie collaborative de prendre une plus grande ampleur en connectant, facilement et rapidement, des consommateurs soucieux de monétiser leurs biens, leurs savoir-faire ou leur temps. L’explosion des entreprises de co-voiturage, par exemple, reflète celle de l’adoption des smartphones.

L’étendue des produits et des services disponibles via des échanges de pair à pair continue à croître. À titre d’exemple, les plateformes offrant des espaces de travail et de stockage partagés, et des services de livraison et de logistique mutualisés, ont attiré près de 2 milliards de dollars US d’investissement depuis 2013.

Plus que de simples plateformes

Néanmoins, même si ces nouveaux modèles diffèrent des relations traditionnelles entre fournisseurs et consommateurs, les risques –pour ces entreprises et leurs utilisateurs– sont les mêmes : accidents et dommages aux biens, erreurs, vols, etc.

Et si ces entreprises permettent de commercialiser certains services de manière plus fluide, il n’empêche que de nouveaux risques, associés à leurs activités, émergent. En particulier, beaucoup d’entreprises issues de l’économie collaborative partent du principe que ce qu’il advient, dans le cadre d’une transaction de pair à pair, est de la responsabilité des participants et qu’elles ne font que fournir une plateforme pour ces échanges.

Les conditions d’utilisation d’une de ces entreprises stipulent par exemple qu’il ne s’agit « que d’une simple plateforme… », avant de décliner toute responsabilité en cas de « plaintes, demandes, dommages ».

Les systèmes de notation sont conçus pour inciter les utilisateurs, de part et autre de la transaction, à agir de manière honnête, bienveillante et prudente –afin de minimiser les risques. Tous les risques auxquels les utilisateurs peuvent être amenés à être confrontés ne peuvent cependant être éliminés et, malheureusement, il arrive que les choses tournent mal…

Aussi, l’approche consistant à ne se considérer que comme « une simple plateforme » pourrait limiter la croissance des acteurs de certains pans de l’économie collaborative. Il est de plus en plus clair que beaucoup d’utilisateurs potentiels sont réticents à s’impliquer dans des transactions de pair à pair en raison des risques qu’ils pourraient encourir.

En d’autres termes, protéger les participants à ce type d’échanges représente un atout pour les entreprises de ce domaine.

Assurer l’économie collaborative

L’un des challenges –ou l’une des opportunités, selon sa manière de voir les choses– de la protection de l’économie collaborative est que l’assurance traditionnelle s’applique difficilement à ces nouveaux modèles économiques.

Les polices à destination des particuliers, par exemple, ne couvrent pas les biens utilisés dans un cadre commercial, et les polices pour les professionnels sont trop chères et complexes pour quelqu’un qui ne souhaite proposer ses services à travers une plateforme en ligne qu’une fois de temps en temps.

Une autre difficulté qui va de pair avec l’assurance de ces entreprises est le manque de données. En tant que souscripteurs, nous devons nous baser sur des données historiques pour tarifer un risque de manière juste. Or il n’existe à ce jour que peu de données sur les profils de risques de ces transactions.

Ces questions sont particulièrement pertinentes pour les applications qui permettent de partager ses possessions, comme l’entreprise allemande . La plateforme permet de prêter et d’emprunter un certain nombre de produits comme des appareils photos, des équipements sportifs, des appareils électroniques, des outils de bricolages, etc.

La confiance est essentielle au sein d’une communauté d’utilisateurs qui partagent leurs possessions –et renforcée par le système de notation et de commentaires– mais ces derniers veulent néanmoins être assurés qu’ils seront protégés. C’est pourquoi ¾ÅÉ«ÊÓÆµa créé une suite de solutions sur mesure qui permet aux entreprises de l’économie collaborative, comme Fainin, d’offrir une assurance couvrant à la fois les préteurs et les emprunteurs, et de l’utiliser comme un argument commercial.

La police que nous avons développée pour Fainin couvre les dommages corporels et les dommages aux biens, jusqu’à une limite fixe. La couverture s’applique automatiquement à toute transaction conclue via la plateforme.

Avec cette solution innovante, notre but commun est d’améliorer l’expérience client en minimisant les risques auxquels sont confrontés les utilisateurs qui partagent ou louent leurs possessions. Il s’agit d’une couverture qui s’intègre naturellement au service proposé par Fainin ; les utilisateurs de la plateforme n’ont aucune démarche supplémentaire à faire pour être couverts.

Notre expérience avec Fainin nous conforte dans l’idée que les entreprises de l’économie collaborative doivent proposer des réponses aux inquiétudes de leurs utilisateurs : quand et où suis-je couvert ; contre quoi suis-je couvert ; et de quel niveau de couverture je bénéficie ? Notre collaboration avec Fainin nous a permis de développer des solutions qui répondent à ces questions et permettent aux particuliers de rejoindre ces communautés l’esprit tranquille.

À propos de l’auteur : Mukadder Erdoenmez est responsable international de l’assurance responsabilité civile chez XL Catlin, qui fait désormais partie d’AXA XL. Mukka est basé à Zurich et peut être contacté à mukadder.erdoenmez@axaxl.com.

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