¾ÅÉ«ÊÓÆµ

¸éé²¹²õ²õ³Ü°ù²¹²Ô³¦±ð
Explore our offerings
Explore our offerings
Ressources et outils :

Ecrit par

Daphné De Marolles, Responsable souscription, Art & Specie and Private Clients pour ¾ÅÉ«ÊÓÆµen France, et Guillaume Serinet, Référent Marchés Art and Private Clients pour ¾ÅÉ«ÊÓÆµen France

Les objets d’art et de collection requièrent une approche assurantielle spécifique. Les musées, les collectionneurs privés, les fondations d’entreprise ou encore les galeries d’art ont tous besoin d’une couverture adaptée aux spécificités des objets qui leur appartiennent ou qui leur sont confiés. Daphné De Marolles, Responsable souscription, Art & Specie and Private Clients pour ¾ÅÉ«ÊÓÆµen France, et Guillaume Serinet, Référent Marchés Art and Private Clients pour ¾ÅÉ«ÊÓÆµen France, livrent leur éclairage sur les risques encourus par les collectionneurs et les professionnels du monde de l’art, les moyens d’optimiser la protection de leurs œuvres ainsi que sur les grandes tendances de ce marché de niche.

À qui sont destinées les polices d’assurance « œuvres d’art et objets de collection » ?

Daphné : Elles sont destinées d’abord à tous les passionnés d’art, qu'il s'agisse de particuliers ou d’entreprises. En effet, pour qu’une collection soit protégée de façon optimale, une police d'assurance habitation ou une police d’assurance Multirisques professionnelles classiques n’offrent pas toujours des garanties adaptées, voire excluent même parfois les dommages aux œuvres d’art et objets de collections, héritages familiaux, achats coups de cœur ou objets qui témoignent de l’histoire d’une entreprise.

Ces polices s’adressent ensuite aux professionnels de l’art, qu’il s’agisse des musées, galeries d’art, antiquaires, maisons de vente aux enchères ou encore les ateliers d’artistes. Une police d’assurance spécifique aux œuvres d’art, en accompagnant une activité professionnelle, participe aussi à la protection du patrimoine culturel, des actifs d’une entreprise, et protège la création artistique.

Quels sont, dans le domaine de l’art, les risques les plus importants ?

Guillaume : Contrairement aux idées reçues, le risque majeur n’est pas le vol, mais les dommages encourus lors des manipulations et transports des œuvres et objets de collection ; d’où l’importance de faire appel à des spécialistes pour ces opérations sensibles. Les conditions d’emballage, d’accrochage et de transport d’une œuvre d’art dépendent principalement de sa nature et dimension – une photographie ne sera, par exemple, pas emballée ni transportée de la même manière qu’une sculpture en céramique.

Les collectionneurs et professionnels de l’art sont également sensibilisés aux enjeux de la conservation des œuvres dans leurs locaux et mettent en place des mesures d’atténuation des risques : mise à distance du public pour prévenir les dommages accidentels voire le vandalisme, encadrement adapté si le support de l’œuvre est en papier ou en toile, taux de luminosité et d’humidité… autant de facteurs déterminants dans la protection de ces objets sensibles. 

Les œuvres d’art présentent également un risque non négligeable de dépréciation de leur valeur sur le marché de l’art. C’est particulièrement vrai lorsqu’une œuvre a été restaurée à la suite d’un sinistre. Une police d’assurance œuvres d’art prend ici tout son sens car elle permet au client d’être indemnisé, à dire d’expert, de cette éventuelle perte de valeur.

En ce qui concerne le marché de l’art, quelles sont les grandes tendances que vous observez et quel rôle joue l’assurance ?

Daphné : Depuis une dizaine d’années, le marché semble se décomplexer et nous constatons une ouverture du marché de l’art à de nouveaux profils d’acheteurs et à de nouvelles façons d’acquérir et de vendre l’art.  

Ces dernières années, nous avons assisté à une accélération des ventes aux enchères en ligne, un phénomène qui s'est nettement accéléré avec la pandémie mondiale de COVID-19. Conséquence des restrictions imposées quant à la circulation des personnes, les ventes aux enchères en ligne sont devenues le moyen le plus sûr et le plus pratique d'acheter et de vendre de l'art. Les grandes maisons de vente aux enchères ont d’ailleurs toutes investi dans des infrastructures en ligne pour faciliter les ventes aux enchères virtuelles et nous observons que cette tendance se poursuit encore aujourd’hui. 

Guillaume : Le monde de l'art a toujours su rebondir et faire preuve d’innovation. Mais s’il y a bien une tendance majeure que nous observons est celle des NFT ou jetons non fongibles (art numérique), qui suscitent un intérêt croissant des collectionneurs, galeries et musées, en promettant aux acquéreurs de posséder un bien unique, non reproductible. Effet de mode ou révolution, les NFT sont-ils destinés à rendre l'art accessible à un plus grand nombre de personnes ou s’agit-il d’une nouvelle bulle spéculative ? Quoi qu’il en soit, c’est une évolution que nous suivons avec intérêt. 

Quelles sont vos ambitions pour ¾ÅÉ«ÊÓÆµen France sur le marché de l’assurance de l’art ?

Daphné : Le monde de l'art poursuit son évolution, et nous continuons nous aussi à innover dans les stratégies de protection des risques et d’accompagnement de nos Clients dans la constitution de leurs collections et lors d’un sinistre.

Avec plus de 90 000 œuvres vendues en 2021, la France se place en deuxième position après les États-Unis et est le plus grand marché de l'art en Europe. La pandémie de COVID-19 a accéléré de manière spectaculaire la numérisation du secteur, faisant par ailleurs apparaitre de nouveaux collectionneurs et révélant un vivier de jeunes artistes, qui s’adressent à un éventail plus large d’amateurs d’art, pour lesquels nous proposons des solutions d’assurances complètes, simplifiées et digitalisées. 

Pour contacter l’auteur de cet article, merci de compléter le formulaire ci-dessous.

±Ê°ùé²Ô´Ç³¾ (champ obligatoire)
Nom (champ obligatoire)
Sélectionnez votre pays
adresse email incorrecte Adresse email (champ obligatoire)
 
Invalid Captcha
S'abonner

Plus d’articles

S'abonner à Fast Fast Forward