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Ressources et outils :

Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à prendre en compte les considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans leurs stratégies d’investissement. Selon un souscripteur et un analyste de risque senior d’¾ÅÉ«ÊÓÆµbasés en Asie, tous deux spécialistes du risque politique et du risque de crédit (PRCB), l’assurance-crédit contribue à faciliter les investissements liés à l’ESG, en débloquant des financements plus conséquents pour les projets d’infrastructure de grande envergure, mais aussi en appuyant les prêts aux secteurs d’activité les moins favorisés.

L’idée que les investisseurs doivent intégrer les implications sociétales plus larges de leurs activités n’est pas nouvelle. Dans les années 1960, par exemple, en réaction à la guerre du Vietnam ou à l’apartheid en Afrique du Sud, s’est développé ce que l’on appelait alors « l’investissement socialement responsable ».

Mais c’est en 2005 que l’intérêt des investisseurs s’est plus largement éveillé, lorsque la Société financière internationale (SFI) a pris l’initiative de « réunir des investisseurs institutionnels, des gestionnaires d’actifs, des analystes de recherche en achat-vente, des consultants internationaux, des organismes gouvernementaux et des régulateurs afin d’examiner le rôle des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans la gestion des actifs et la recherche financière ». C’est lors de cette conférence, baptisée « Who Cares Wins » (en français « Qui s’en soucie gagne »), qu’a été utilisé pour la première fois l’acronyme « ESG », désormais omniprésent. La SFI a déclaré par la suite que « les participants étaient particulièrement unanimes pour reconnaître que les facteurs ESG jouent un rôle important dans le contexte des investissements à long terme ».

Passer d’une notion à la marge à une stratégie centrale

Avance rapide jusqu’à aujourd’hui. Si la notion d’ESG est encore parfois un peu floue, on s’accorde toutefois sur le fait qu’elle s’applique aux « entreprises faisant preuve d’une bonne gestion de l’environnement, entretenant des relations responsables avec les clients, les employés, les fournisseurs et les communautés, et exerçant un leadership consciencieux en termes de rémunération de leurs dirigeants, de contrôles internes et de droits des actionnaires ». 

Ces dernières années ont vu s’accroître la part de marché réservée aux investissements adhérant aux principes ESG. Selon Bloomberg Intelligence, ces types d’investissements sont passés « de la marge au centre », avec des actifs ESG totalisant autour de 41 000 milliards de dollars en 2021, soit environ un dollar sur trois gérés à l’échelle mondiale. Ce qui n’est finalement pas si surprenant : en effet, les entreprises qui restent réfractaires à l’adoption des principes ESG risquent de perdre leurs avantages concurrentiels, les investisseurs, les employés et les clients exerçant une pression accrue pour qu’elles deviennent socialement et écologiquement responsables.

L’ESG selon AXA

Acteur décisif sur les marchés financiers, AXA a intégré les principes ESG dans ses stratégies d’investissement, en accord avec sa devise, « Agir pour le progrès humain en protégeant ce qui compte ».

En outre, et plus spécifiquement, les questions environnementales, sociales et de gouvernance ont été l’une des lignes directrices du modèle de souscription du risque politique et de crédit (PRCB) d’¾ÅÉ«ÊÓÆµbien avant que l’ESG ne devienne une tendance à suivre. Notre équipe PRCB soutient depuis longtemps les investissements et les flux de capitaux sur les marchés émergents ou pré-émergents, notamment via les prêts aux petites ou micro-entreprises, aux entreprises dirigées par des femmes et à d’autres secteurs peu favorisés ; nous encourageons également les projets en faveur de la sécurité alimentaire et sanitaire, de l’inclusion sociale et de l’accès à une énergie plus sûre et plus propre. 

Encourager la transition vers la durabilité

Ces dernières années, soutenir la transition vers un monde plus durable est devenu une priorité de plus en plus impérieuse. L’équipe PRCB d’¾ÅÉ«ÊÓÆµs’est associée à des banques de développement, à des institutions financières et à des investisseurs institutionnels pour encourager les projets liés aux énergies renouvelables, au stockage d’énergie et aux solutions énergétiques intelligentes. Nous participons également de manière significative, via le financement, à des projets d’infrastructure et de développement d’une durée maximale de vingt ans consacrés à des infrastructures publiques dont les impacts ESG sont positifs : transports à faible émission de carbone, usines de traitement de l’eau, hôpitaux, écoles, réseaux ruraux d’électrification et de télécommunications, mais aussi projets de développement des énergies propres, notamment des centrales éoliennes, solaires et hydroélectriques.

Au sein de notre réseau mondial de souscription, nos équipes PRCB soutiennent également les prêts dits « verts » et « bleus ». Les prêts verts sont destinés à financer des projets qui contribuent de façon substantielle à un objectif environnemental. Les prêts bleus, quant à eux, concernent les initiatives visant à développer et protéger les ressources et les écosystèmes océaniques vitaux pour les économies locales, comme le programme primé permettant au Belize de restructurer sa dette souveraine et de financer des projets de préservation du milieu marin – une initiative innovante dont ¾ÅÉ«ÊÓÆµest l’un des partenaires. Ce programme – le plus important de ce type à ce jour – associe le financement du développement à l’assurance-crédit et risque politique pour aider ce petit pays d’Amérique centrale à alléger sa dette tout en progressant significativement sur la voie d’une croissance économique durable.

Vers une normalisation de la durabilité

Les contrats de prêt compatibles avec les critères ESG deviennent de plus en plus courants à mesure que s’intensifient les pressions exercées par les régulateurs, les prêteurs et les actionnaires en faveur de l’adoption de ces critères.

Cependant, aucune norme commune ne permet actuellement d’évaluer dans quelle mesure un investissement aura des retombées sociales ou environnementales positives, et les entreprises sont libres de choisir quel « cadre ESG » elles souhaitent adopter.

Dans ce contexte, ¾ÅÉ«ÊÓÆµs’engage néanmoins à garantir que les risques que nous assurons sont en conformité avec nos engagements ESG. Nous travaillons en partenariat avec les plus grandes agences de notation pour quantifier les critères ESG dans notre méthodologie d’évaluation des risques, afin de mieux appréhender leurs impacts sur nos portefeuilles. Des discussions sont également en cours avec les principales banques de développement et d’autres institutions financières pour déterminer comment l’assurance-crédit peut être utilisée de façon novatrice pour atteindre les objectifs ESG.

En substance, ¾ÅÉ«ÊÓÆµcontribue à construire un écosystème financier capable de normaliser les principes de durabilité. L’assurance-crédit et risque politique joue un rôle crucial à cet égard, en permettant de débloquer davantage de financements pour soutenir la transition vers un mode durable, protéger et développer les économies locales dépendant de ressources naturelles menacées, et encourager les prêts aux petites et micro-entreprises, ainsi qu’aux entreprises dirigées par des femmes, sur des marchés émergents souvent moins attractifs pour les prêteurs commerciaux.

 

 

Victoria Soo is an Underwriter with AXA XL’s Political Risk, Credit & Bond team. She is based in Singapore and can be reached at victoria.soo@axaxl.com

Daryl Soh is a Senior Risk Analyst with AXA XL’s Political Risk, Credit & Bond team. He is also based in Singapore and can be reached at daryl.soh@axaxl.com

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